Le nom du restaurant est un hommage à Hoogan et Beaufort, deux agriculteurs passés à la postérité pour avoir vendu leurs terres au Canadian Pacific Railways. Au début du XXe siècle, c’est sur ce site qu’un complexe industriel de construction de matériel ferroviaire, les usines Angus, verra le jour. Marc-André Jetté, le chef et copropriétaire, aux références scintillantes – Laloux, Chez L’Épicier ou les 400 coups –offre aux papilles une cuisine du marché, fraîche et contemporaine.
Rien n’est plus touchant qu’un local industriel flambant neuf qui a gardé son authenticité comme cet espace au volume triomphant et au design soigné, traversé par la lumière du jour. Le mobilier rétro ou contemporain se fond merveilleusement bien dans le décor : tables de bois clair et piétement en métal laqué blanc, luminaires suspendus noir ou crème.Un grand four à bois trône, et confère à la pièce une ambiance chaleureuse qui se transmet de proche en proche.
Un assaisonnement et un dressage dignes des grandes maisons avec ce Tartare de cerf, tahini, coriandre, poire, graine de moutarde, craquelin – très frais et parfaitement réalisé. Maquereau frais et fumé, chou rouge, menthe, beurre blanc à l’Espelette : un plat réconfortant, plein de tonus. Bien entendu, on garde le meilleur pour la fin avec un magnifique petit dessert, une Crème prise vanille, agrumes – granité et fruits en quartiers – et petites meringues.
Belle carte de vins, diversifiée, belle recherche.
Cocktails, bulles, cidres et bières.