Si le nom du restaurant évoque la Provence, sa réputation repose sur des classiques de bistro français et des spécialités savoureuses dans un menu qui change au fil des saisons et met en valeur les produits locaux. Les assiettes sont dressées avec soin et les plats revisités avec audace par le chef Noé Lainesse.
Depuis la rue, le restaurant se remarque à son immense tableau noir que l’on aperçoit à travers les baies vitrées et, en hiver, à son joli rameau, entouré d’une guirlande lumineuse, qui ressemble étrangement à une branche de thym. Intérieur, sobre et chaleureux où traces du passé côtoient harmonieusement des éléments plus contemporains : murs de briques apparentes, pièces de fer-blanc embossé, photos et miroirs inclinés. Sans oublier la myriade d’ampoules blanches suspendues au plafond. Ambiance chaleureuse et conviviale. Clientèle plutôt homogène : groupe d’amis, couples dans la quarantaine.
Potage de carottes parsemé de graines de citrouille grillées : velouté, sucré au miel, très réconfortant. Tartare de saumon qui n’a rien de classique grâce à une présentation et des ingrédients originaux comme ces chips de patates douces, oignons marinés, et croûtons. Morue de Boston bien charnue,à la cuisson parfaite – poisson du jour –, servie sur quinoa, champignons armillaires, crème de boursin qui se fait discrète et légumes du jardin – des carottes de couleurs variées –, quinoa aux champignons à la belle texture. Crème brûlée bien crémeuse, nappée de canneberges, crumble et meringue en morceaux, à la liqueur d’érable Coureur des Bois au parfum subtil.
Service attentionné et compétent.